Personne ne sait ce que ça veut dire RER.
Sur l’océan-béton, les yeux remontent jusqu’au dernier vigile. Derrière, il doit exister une montagne, une courbe alors ou même juste un point. La rame cabre, l’à -coup, l’arrêt à chaque cran. L’altitude n’ouvre rien et l’arbre est une-colonne-la-colonne-une-colline-la-colline, un nuage. Ça n’est qu’une forêt-fenêtre et le dernier immeuble doit exister
mais après l’horizon
derrière une première rangée de rails, puis un chemin, sur une dalle, il fait gris, l’immeuble en construction, c’est le matin. C’est composé de traces blanches, de moellons, de trous et de mauvaises herbes. Et puis ce feu dans une brouette.